Nous traversons une époque quelque peu perturbée. A l’heure où j’écris ces lignes, c’est-à-dire en Septembre 2019, il n’est pas exagéré de dire que le monde va mal.

Durant l’été, l’Amazonie, également connu sous le nom de poumon de la planète, a brûlé, de même que des dizaines de milliers d’hectares de forêts, en Russie, en Asie ou en Afrique.

Il y a quelques jours prenait feu Lubrizol, une usine classée SEVESO située en banlieue de Rouen. L’incident a été tel que des répercutions se font sentir à quelques kilomètres, mais également aux frontières de la Belgique. Un peu plus de pollution inonde notre atmosphère.

Bien évidemment, on ne compte plus les tsunamis, les tempêtes qui ravagent des villes entières, les périodes de canicules, sans parler du réchauffement climatique, de la fonte des glaces, de l’élévation du niveau de l’eau… Certains grands dirigeants de ce monde vont même jusqu’à nier la situation. Et pourtant, on vient en ce jour du 30 septembre 2019 d’inhumer Jacques CHIRAC, un des présidents préférés des Français, qui, il y a 17 ans (le 02 septembre 2002) prononçait à Johannesburg, à l’occasion du 4eme sommet de la Terre, ces quelques mots : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».

Qu’en déduire ? Il y a 17 ans, donc, la préoccupation écologique existait, puisqu’un sommet mondial y était consacré. Jacques CHIRAC, un des plus grands présidents français connu dans le monde entier, tirait la sonnette d’alarme. Et depuis, que s’est-il passé ???

Et si tout cela ne suffisait pas, notre beau pays traverse l’une des plus graves crises sociales. Depuis bientôt un an, les gilets jaunes sont dans la rue pour dénoncer un profond appauvrissement.

De plus en plus de personnes n’arrivent plus à joindre les deux bouts, et sont noyées sous les factures d’électricité, les factures de carburant, le coût de l’alimentation, le paiement des abonnements, le prix des loyers, …

Alors, comment s’en sortir ? Est-ce que l’espèce humaine est vouée à disparaître, ou est-ce qu’une issue favorable est envisageable ?

Personnellement, j’opterais pour la deuxième option. Il est possible de vivre heureux, dans un environnement sain. Mais cela nécessite de faire quelques concessions. Il est important de regarder en arrière et de voir ce qui s’est fait, et ce que certains anciens font toujours.

Personnellement, j’ai fini par comprendre en observant des retraités vivant à la campagne. Oh, c’est vrai, ils n’ont pas de grosses ressources. L’habitat est modeste, ils n’ont pas d’écran géant, et ce qu’ils mangent vient du jardin. Mais ils sont heureux, ils vivent simplement, mais bien. Ils ont parfois plus de 80 ans, et les douleurs les accompagnent, mais ils sortent tous les jours s’occuper des animaux, rendre visite aux voisins, s’occuper du jardin, …

Certaines mauvaises langues diront qu’ils ne sont pas usées par le travail, ce à quoi je répondrais qu’à mon avis, ils ne sont pas usés par une mauvaise hygiène de vie.

Voilà où j’en suis. Depuis quelques mois, avec ma femme, nous avons décidé de changer de vie, que ce soit pour nous ou pour nos filles. Bien-sûr, changer du tout au tout du jour au lendemain est impossible. Mais il est tout à fait possible d’avancer pas à pas, comme un enfant qui apprend à marcher.

Je suis Laurent DEREIX, et aujourd’hui, j’apprends à vivre simplement…